4 000 personnes aux Rencontres mondiales du logiciel libre
Du 1er au 5 juillet 2008 à Mont-de-Marsan (Landes), les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) ont réuni plus de 4000 visiteurs badgés ou identifiés, soit le double de ce qui était prévu. « Le choix de Mont-de-Marsan avait laissé perplexe une partie de la Communauté mais le bilan est des plus positifs, notamment par ce record de fréquentation » se réjouit Jean-Christophe Elineau, président du comité d’organisation. […] Et rien ne vaut une rencontre mondiale pour faire avancer des dossiers locaux. Henri Emmanuelli, président du Conseil Général des Landes, avait prévu de rester sur site environ une heure et demie mais y a finalement passé cinq heures, dont une longue conversation avec Richard Stallman. La ville de Mont-de-Marsan a annoncé sa bascule sous logiciels libres. Le préfet du département des Landes, de son côté, a promis que le RGI (Référentiel Général d’Interopérabilité) sortirait un jour…
Logiciels libres et standards ouverts pour une administration électronique efficace et durable
Logiciels libres et standards ouverts pour une administration électronique efficace et durable
Éric Besson : « L'open source et le propriétaire doivent cohabiter plutôt que de s'affronter »
Technologie - Lors de leurs Assises, les éditeurs français ont expérimé leur irritation de voir les services publics adopter de plus en plus souvent les logiciels libres. Eric Besson a pour sa part considéré que ces deux mondes doivent coexister.
Windows, le prix mais pas le choix
La vente liée est interdite, et Darty le sait très bien. Mais l’enseigne continuera d’imposer Windows à tout acheteur d’un ordinateur neuf, puisque la justice vient de l’y autoriser. […] Jérémy Monnet, administrateur de l’April, se félicite de ce rappel à l’ordre et espère qu’elle amènera le secrétaire d’État à la Consommation à reconsidérer ses positions. Mais qui dit demi-victoire dit demi-défaite. Les magistrats ont bien reconnu que Darty pratiquait des « ventes subordonnées », rejetant l’argument du distributeur selon lequel il ne s’agit pas de vente liée lorsqu’on n’acquiert qu’un droit d’usage du logiciel et non sa propriété. Mais ils ont choisi d’excuser la pratique « dans l’intérêt des consommateurs », considérant que l’installation d’un système d’exploitation est un exercice trop difficile pour l’acheteur lambda : « La substitution d’un logiciel par un autre est une tâche particulièrement délicate (…) hors de portée du consommateur moyen. (…) ». Ils ont pour cela pris en compte un rapport de Darty, qui affirme que la désinstallation de logiciels peut compromettre la stabilité d’un ordinateur et que l’installation de Linux — effectuée pourtant par des experts — prend trois heures.
Interopérabilité : Microsoft supprime en douce des informations
[…] La première concerne la fameuse documentation fournie par la firme sur le délicat sujet de l’interopérabilité. Le Comité a en effet remarqué que des informations avaient tout simplement disparu de la documentation. Après examen, il se trouve que ces informations n’auront en fait pas d’impact sur les éditeurs tiers, et le Comité précise qu’elles étaient relatives aux opérations s’exécutant en interne au sein de l’environnement Windows Server.
Microsoft : nouvelle prise en charge de fichiers dans Office en 2009
Réaction de l’April Selon le délégué général de l’April, Frédéric Couchet, « le support natif d’ODF par Microsoft Office rend caduque la seule raison qui était finalement invoquée pour justifier la double présence d’ODF et OOXML », concernant le RGI (Référentiel Général d’Interopérabilité). En effet, le RGI prévoyait un format unique pour les documents révisables, et un autre pour les documents figés (PDF). « Microsoft ne pourra plus prétendre être désavantagé, à moins d’avouer que son support natif d’ODF ne fonctionnera pas ou que son annonce n’est que du vent ».
Comment Microsoft impose son format OpenXML à l'administration française
[…] Rappelons d’abord que le RGI, publié en mars 2007, confirmait le format normalisé ISO ODF comme choix de prédilection des services informatiques de l’administration française. Or, bloqué en octobre 2007, le RGI est devenu prioritaire en avril 2008, depuis qu’il intègre le format concurrent Office OpenXML (OOXML) de Microsoft quelques jours après sa normalisation ISO.
Exclusif : les dessous du scandale du RGI
La rédaction de CIO a reçu une copie de la note qui aurait été remise par la direction de Microsoft au gouvernement français à l’automne dernier et qui serait à l’origine du recul de la France face à l’éditeur américain. Le texte qui nous est parvenu est, pour nous, crédible, notamment à cause des voies empruntées, raison pour laquelle la Rédaction de CIO publie cet article. Mais il convient néanmoins de rester prudent, la manipulation semblant être une chose courante dans ce dossier… Le fait que ce texte sorte à quelques jours d’une grande opération de Microsoft dans l’Hexagone, l’Imagine Cup, est probablement un hasard…
L'Education Nationale renouvelle sa confiance à Mandriva
En France, l’éditeur Mandriva et le Ministère de l’Éducation Nationale ont décidé, pour la quatrième année consécutive, de renouveler leur contrat de partenariat.
Trois priorités de l'Aful pour le secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique
A son tour, l’Aful a réagi, en fin de semaine, à la nomination d’Eric Besson au poste de secrétaire d’Etat à l’Economie Numérique le 18 mars dernier. L’association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres souligne d’abord la nécessité de favoriser l’interopérabilité et les standards « réellement » ouverts, « éléments indispensables à une concurrence libre et non faussée ».
Interopérabilité : l'ouverture de Microsoft ne convainc pas l'April
[…] Pour l’April, ce n’est pas suffisant. « Cette nouvelle stratégie ne va pas au bout de la démarche », estime l’association, car le fait de réclamer tout de même une licence de brevet pour l’exploitation commerciale de ses protocoles est contraire au fonctionnement du libre. « Dans le monde du logiciel libre, il n’y a pas de distinction entre distribution non-commerciale et distribution commerciale », rappelle l’organisme « Les développements réalisés par des bénévoles peuvent être vendus par des entreprises, et inversement les développements menés par des entreprises peuvent ensuite être distribués de façon non-commerciale ».
Et si l'accès à Internet devenait un service public ?
Bibliothèques, Espaces Culture multimédia du ministère de la Culture, Points Cyb du ministère de la Jeunesse et des Sports, associations, Espaces du réseau Cyber-base de la Caisse des Dépôts… Les accès publics à Internet se multiplient, mais pas dans une grande homogénéité technique, juridique, ni de gestion.