Firefox nargue Internet Explorer et se dote du multiprocessus
Les résultats du dernier baromètre des navigateurs d’AT Internet Institute (ex-Xiti Monitor, très réputé) montrent une nouvelle fois une progression de Firefox, logiciel libre de Mozilla . Avec 28,4 % de parts de marché en Europe, et plus de 42 % en Allemagne, le concurrent d’Internet Explorer conforte sa place de numéro deux, et flirte avec la première position. En France, 30,6 % des internautes utilisent Firefox.
L’Internet, sortie de crise et solidarité
La solidarité numérique exige d’abord que tous les foyers aient accès à l’Internet. Si le développement des logements sociaux est bien une priorité aujourd’hui, alors nous devons équiper ces logements, et faire que leurs habitants y trouvent d’emblée la commodité essentielle qu’est devenu l’accès à Internet.
Le logiciel libre paraît-il utopique ?
« Non, cette philosophie s’étend et un équilibre s’installe » Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État auprès du premier ministre, chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique « Le logiciel libre est d’abord une philosophie, avant d’être un standard ou un modèle économique. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est une religion, bien que l’on parle des commandements du logiciel libre ! Je ne dirais pas non plus qu’il s’agit d’une utopie. Évidemment, tout le monde ne sait pas modifier un logiciel, mais cela permet à tous ceux qui peuvent le faire d’avoir accès à une bibliothèque universelle de codes sources.
Les logiciels libres, histoire d’un succès
[…] Mais les informaticiens ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche. Le modèle économique du secteur se construit sur les services qui accompagnent la mise en place des logiciels libres et gratuits : la maintenance, le conseil, la formation… Certains font des entorses au modèle en se lançant dans la vente de logiciels mi-libres, mi-propriétaires. Par exemple, MySQL, système de gestion de bases de données, joue sur les deux tableaux : une partie de son code source (texte écrit en langage informatique qui régit le fonctionnement du programme) est ouverte, mais les fonctionnalités pour les entreprises sont payantes. C’est une tendance forte du marché du libre aux États-Unis, alors qu’en France prédomine un modèle où le code est totalement ouvert et gratuit.
Les prestataires adaptent leur discours au contexte de crise
Dans le domaine du logiciel libre, le constructeur propose, par exemple, des « Essentiels », une vingtaine de solutions open source éprouvées qui apportent des économies comparées aux offres propriétaires. Côté « Green IT », Bull s’appuie sur son partenariat récent avec APC (filiale de Schneider Electric) pour la gestion des économies d’énergie de la salle informatique dans toutes ses composantes : électricité, froid et informatique avec la virtualisation.
Peaufiner les logiciels est un modèle de science participative
“Il y a des médecins, des plombiers, des couturières” L’esprit du « libre » repose sur cette idée que chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, sans prérequis techniques. « La communauté a grandi, explique Tony Bassette, administrateur de l’association Promouvoir et défendre le logiciel libre (April). Autour de chaque projet, une communauté virtuelle se forme et communique grâce à des outils comme les listes de diffusion, les forums et IRC. »
Pourquoi choisir Linux ?
Mon billet de la semaine dernière, « Linux sur le poste client : 1 % d’utilisateurs », a occupé nos discussions lors des pauses-café. Ce qui a déclenché le débat, c’est cette réponse de Mark Shuttleworth (le « dictateur éclairé » d’Ubuntu Linux), à qui on demandait si exécuter les applications Windows était la chose la plus importante pour le succès de GNU/Linux, « L’écosystème du logiciel libre doit se développer en suivant ses propres règles. Il est différent de l’univers du logiciel propriétaire et doit réussir suivant ses propres critères. Si Linux est juste une alternative pour faire tourner des applications Windows, c’est perdu d’avance. OS/2 l’a démontré. »
Quand le ministère de l'Intérieur efface Rue89 de Wikipedia
En février, Rue89 révélait que la fille du secrétaire d’Etat Alain Marleix allait bénéficier d’un piston pour décrocher un poste à la Sorbonne. En mars, comme le révèle le blog Tech/notes, un agent de la place Beauvau a tenté plusieurs fois de supprimer la référence à notre article dans la bio Wikipedia du ministre.
SCO s'achemine vers une liquidation judiciaire
Sorti vaincu d’une longue bataille juridique l’ayant opposé à Novell et IBM quant à la paternité supposée du code source d’Unix, l’éditeur d’UnixWare pourrait bien mettre prochainement la clef sous la porte. SCO s’achemine vers une liquidation judiciaire Le coup de grâce… Sous la protection du Chapitre 11 de la loi contre les faillites depuis 2007, le groupe américain SCO, le « père » du système d’exploitation UnixWare, risque d’être contraint à la liquidation d’ici la fin du mois (sous le Chapitre 7 de la loi américaine). Dans une décision datée du 5 mai, le syndic américain chargé d’examiner son dossier (US Trustee) s’est en effet prononcé pour un dépôt de bilan pur et simple.
Should Software Developers Be Liable for their Code?
Quid de la responsabilité du développeur ? Et, surtout, du développeur de logiciel libre ! La Commission Européenne examine un projet de loi susceptible de rendre responsables les éditeurs de logiciels des pertes induites par les défauts de leurs produits… Une responsabilité dont ils s’exonèrent encore largement via les contrats de licences. Mais que donnerait une telle disposition appliquée… au logiciel libre ? La question est ouverte mais a de quoi inquiéter. De quoi fournir aux assureurs un nouveau relais de croissance ?