Sommes-nous tous des Pirates?
[…] L’économie du logiciel libre a prouvé qu’en pratique cela était compatible avec la création de valeurs (intellectuelle et économique). Cela a démontré une réelle efficacité dans la mise en oeuvre de produits compétitifs, efficaces et de qualité. L’Open Source base son modèle économique sur le travail et non sur le capital. C’est le travail des créateurs ou des utilisateurs de logiciels qui est rémunéré dans l’industrie du libre. Le capital, à savoir “le droit d’usage” est “libre”, “gratuit” et sa “distribution” encouragée.
HADOPI: Un véritable danger pour le SaaS
La loi Création et Internet pourrait s’avérer être plus dangereuse qu’on n’aurait pu l’imaginer jusqu’à aujourd’hui. Notamment pour les modèles techniques basés sur le SaaS (Software as a service) et le Cloud Computing. C’est en tout cas ce que pense Jean-Paul Smets-Solanes, le CEO de Nexedi, une entreprise basée dans le Nord de la France qui conçoit des solutions d’entreprise (ERP, CRM et E-commerce) autour d’architectures et de logiciels libres.
Le logiciel libre célèbre l'arrivée du printemps
Pour la neuvième année, les fondus de logiciels libres se rassemblent partout en France dans les médiathèques, les associations et les espaces publics numériques pour faire découvrir le libre au grand public.
Entrer dans la mentalité open source est une évolution impressionnante
Vous vous êtes intéressés tout de suite au monde du logiciel libre? Non. Notre première réaction a été de nous adresser au monde propriétaire. Mais, notre ambition était trop onéreuse. Cela nous engageait, de plus, avec des coûts récurrents, sans pour cela obtenir une plus-value extérieure. Les solutions open source se sont vite imposées à nous, notamment Plone et ses applications. En 2004, ces solutions nous paraissaient déjà fort professionnelles. Comme les fournisseurs habituels ne maîtrisaient pas ces outils, nous avons contacté, par dépit, les personnes qui sont à l’origine de Plone.
A Software Populist Who Doesn’t Do Windows
“If we’re successful, we would fundamentally change the operating system market,” Mr. Shuttleworth said during a break at the gathering, the Ubuntu Developer Summit. “Microsoft would need to adapt, and I don’t think that would be unhealthy.”
“Si nous sommes couronnés de succès, nous aurons changé fondamentalement le marché du système d’exploitation”, a dit M. Shuttleworth au cours d’une pause du Sommet des Développeurs Ubuntu. “Microsoft aurait alors besoin de
4 000 personnes aux Rencontres mondiales du logiciel libre
Du 1er au 5 juillet 2008 à Mont-de-Marsan (Landes), les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) ont réuni plus de 4000 visiteurs badgés ou identifiés, soit le double de ce qui était prévu. « Le choix de Mont-de-Marsan avait laissé perplexe une partie de la Communauté mais le bilan est des plus positifs, notamment par ce record de fréquentation » se réjouit Jean-Christophe Elineau, président du comité d’organisation. […] Et rien ne vaut une rencontre mondiale pour faire avancer des dossiers locaux. Henri Emmanuelli, président du Conseil Général des Landes, avait prévu de rester sur site environ une heure et demie mais y a finalement passé cinq heures, dont une longue conversation avec Richard Stallman. La ville de Mont-de-Marsan a annoncé sa bascule sous logiciels libres. Le préfet du département des Landes, de son côté, a promis que le RGI (Référentiel Général d’Interopérabilité) sortirait un jour…
Logiciels libres et standards ouverts pour une administration électronique efficace et durable
Logiciels libres et standards ouverts pour une administration électronique efficace et durable
Éric Besson : « L'open source et le propriétaire doivent cohabiter plutôt que de s'affronter »
Technologie - Lors de leurs Assises, les éditeurs français ont expérimé leur irritation de voir les services publics adopter de plus en plus souvent les logiciels libres. Eric Besson a pour sa part considéré que ces deux mondes doivent coexister.
Windows, le prix mais pas le choix
La vente liée est interdite, et Darty le sait très bien. Mais l’enseigne continuera d’imposer Windows à tout acheteur d’un ordinateur neuf, puisque la justice vient de l’y autoriser. […] Jérémy Monnet, administrateur de l’April, se félicite de ce rappel à l’ordre et espère qu’elle amènera le secrétaire d’État à la Consommation à reconsidérer ses positions. Mais qui dit demi-victoire dit demi-défaite. Les magistrats ont bien reconnu que Darty pratiquait des « ventes subordonnées », rejetant l’argument du distributeur selon lequel il ne s’agit pas de vente liée lorsqu’on n’acquiert qu’un droit d’usage du logiciel et non sa propriété. Mais ils ont choisi d’excuser la pratique « dans l’intérêt des consommateurs », considérant que l’installation d’un système d’exploitation est un exercice trop difficile pour l’acheteur lambda : « La substitution d’un logiciel par un autre est une tâche particulièrement délicate (…) hors de portée du consommateur moyen. (…) ». Ils ont pour cela pris en compte un rapport de Darty, qui affirme que la désinstallation de logiciels peut compromettre la stabilité d’un ordinateur et que l’installation de Linux — effectuée pourtant par des experts — prend trois heures.
Interopérabilité : Microsoft supprime en douce des informations
[…] La première concerne la fameuse documentation fournie par la firme sur le délicat sujet de l’interopérabilité. Le Comité a en effet remarqué que des informations avaient tout simplement disparu de la documentation. Après examen, il se trouve que ces informations n’auront en fait pas d’impact sur les éditeurs tiers, et le Comité précise qu’elles étaient relatives aux opérations s’exécutant en interne au sein de l’environnement Windows Server.