Selon une trentaine de députés européens, des géants de l’IA qualifient - à tort - leurs systèmes d’IA «d’open source» pour échapper à l’AI Act: le règlement européen sur l’intelligence artificielle prévoit des obligations moins lourdes pour les licences libres et ouvertes. Une faille dans laquelle se seraient engouffrés plusieurs géants du secteur comme Meta, le groupe de Mark Zuckerberg.

Cette semaine, au beau milieu d’appels tous azimuts à une souveraineté numérique européenne, deux nouvelles sont venues doucher les velléités d’automonie numérique de l’Hexagone. L’école Polytechnique et le ministère de l’Éducation nationale ont fait appel à la société américaine Microsoft pour héberger leurs données ou pour bénéficier de solutions numériques. Les deux décisions ont déclenché un tollé. Explications.

La Cour des comptes, qui évalue les actions faites en matière de numérique de l’administration, livre un bilan plus que mitigé de «la suite numérique de l’agent public», un ensemble de services développés en interne par et pour l’administration qui vise à concurrencer Google doc ou Slack.

Le président de VideoLan, l’éditeur du lecteur multimédia VLC, était l’un des speakers de l’USI 2024. Pour 01net.com, le trentenaire est revenu sur l’open source et le logiciel libre, des moyens de rendre l’Europe plus souveraine numériquement.

Les sociétés européennes appellent la Commission européenne à l’aide, depuis que la société américaine Broadcom, qui a racheté VMWare, a augmenté ses prix et rompu certains de ses contrats. Les sociétés européennes, grandes utilisatrices et dépendantes des logiciels VMWare pour faire tourner leurs infrastructures informatiques, se retrouvent contraintes d’accepter des prix et des conditions qu’elles estiment exorbitants et inacceptables.

Gabriel Rochet, que nous avons rencontré, s’échine depuis trois ans à fabriquer, dans sa chambre, un téléphone low cost avec les moyens du bord. Cela a donné Paxo, un téléphone qui téléphone et envoie des messages. Son aventure est en partie racontée sur son site, sur lequel code et consignes sont en libre accès. Comment en est-il venu à fabriquer son propre téléphone? Pourquoi avoir choisi l’open source? Éléments de réponse ici.

À chaque frasque d’Elon Musk, Mastodon a connu un afflux de nouveaux utilisateurs. Mais certains en sont partis: voici pourquoi.