Le projet de loi Lemaire compte une quarantaine d’articles, contre 30 auparavant. Certaines contributions citoyennes retenues sont moins neutres que d’autres pour l’industrie.
A quelques jours de l’ouverture du premier Paris Open Source Summit, Jean-Luc Beylat, président du pôle de compétitivité Systematic, se penche sur les enseignements du logiciel libre en matière d’innovation ouverte. Pour lui, une culture nouvelle qui colle bien à la réalité du monde d’aujourd’hui, où la vitesse prime sur tout le reste.
5 milliards de dollars, c’est la valeur estimée du développement de projets collaboratifs soutenus par la Fondation Linux. Les lignes de code source et les années-personnes sont prises en compte.
Le référentiel général d’interopérabilité (RGI), que le gouvernement s’apprête à publier, va donner la préférence au format bureautique ODF, issu d’OpenOffice. OpenXML de Microsoft est placé «en observation».
Donc, en juin, en accord avec les secrétaires généraux des ministères, nous avons décidé de laisser les ministères sous Microsoft Outlook continuer à l’utiliser, tout en fédérant dans les six mois qui viennent l’ensemble de l’offre libre des ministères ayant choisi des voies alternatives diverses et variées. Car on ne peut pas utiliser le libre sans utiliser ce qui fait la force de ce système ; autrement dit, on ne peut pas opter pour une stratégie Open Source sans participer aux communautés et sans s’accorder sur des choix partagés.
Un décret officialise la fusion de la Disic, la DSI de l’Etat, avec Etalab et le pôle innovation du SGMAP. Cette direction du numérique constituée n’attend plus que la nomination d’Henri Verdier à sa tête.
Microsoft aurait-il viré sa cuti en créant sa propre distribution Linux? C’est aller un peu vite en besogne, cette initiative est circonscrite au réseau (SDN) dans le cadre du projet OCP.
A l’occasion de la bascule d’une mairie italienne d’OpenOffice à Office 365, Microsoft s’est targué d’être 80% moins cher que son concurrent Open Source. Coût de déploiement, formation, problèmes d’interopérabilité, l’éditeur américain déroule ses arguments.
Le Conseil national du logiciel libre affiche son soutien à la DSI de l’Etat, critiquée pour sa volonté d’imposer le seul ODF comme format bureautique. Faisant l’impasse sur OpenXML de Microsoft. Un choix que la Grande-Bretagne a déjà assumé.
Efel Power, association regroupant des éditeurs de logiciels hexagonaux, pointe les limites du débat sur la priorité accordée à l’Open Source dans l’administration.
Dans son rapport Ambition Numérique, le Conseil national du numérique préconise de donner la priorité au logiciel libre dans l’administration. Syntec Numérique et Afdel sont vent debout contre une proposition qui, à leurs yeux, sent un peu la naphtaline.
La DSI de l’Etat élabore un nouveau référentiel de formats informatiques, faisant l’impasse sur OpenXML de Microsoft Office. L’Afdel monte au créneau pour dénoncer une position «dogmatique».
Le Socle Interministériel des Logiciels Libres (SILL), dont la v2 a été publiée en février, contribue à une meilleure rationalisation du SI de l’Etat. Sa diffusion doit toutefois être étendue. D’où les réflexions en cours concernant une gouvernance interministérielle renforcée autour du libre, explique le DSI de l’Etat, Jacques Marzin.
Après une première mouture marquée par une guéguerre opposant Microsoft au logiciel libre, le Référentiel Général d’Interopérabilité revient dans une seconde version. La Disic, la DSI de l’Etat, entend cette fois en faire un vrai levier d’optimisation des SI dans le secteur public.
Volée de bois vert pour le projet de loi sur le renseignement. Les associations représentant l’industrie et les défenseurs des libertés numériques pointent notamment deux mesures: l’installation de boîtes noires d’analyse des comportements sur les réseaux des opérateurs ou FAI et la remise aux autorités de moyens de déchiffrement.