Le geek alpha initiateur du projet GNU et ardent défenseur du libre Richard Stallmann donnera le 13 janvier 2010 une conférence (en français) au Grand amphithéâtre de l’Université Lyon 2 sur le thème « Logiciel libre. Société libre. »
« Sauvez MySQL ! » C’est un appel au monde entier que lance Monty Widenius. Le père de MySQL a en effet mis en place un site appelant les internautes à signer une pétition, dont une première version sera remise dès le 4 janvier prochain aux autorités de régulation de l’Union européenne. Plusieurs pages, traduites en français, expliquent pourquoi la base Open Source, et partant ses utilisateurs, auraient à souffrir si l’UE autorisait en l’état l’acquisition de Sun par Oracle.
En janvier 2008, Bruce Byfield écrivait, dans un article que nous avions traduit ici-même (Ce qui caractérise les utilisateurs de logiciels libres) : « La communauté du Libre peut se targuer d’être une méritocratie où le statut est le résultat d’accomplissements et de contributions ».
On se souvient que NRK, la chaîne de télévision publique norvégienne, avait mis en place un tracker BitTorrent pour faciliter la distribution de ses programmes par les internautes, sans DRM. Ce mois-ci, NRK a été plus loin encore en proposant 7 heures et demi de vidéos haute-définition sous licence Creative Commons. La chaîne a ainsi mis à disposition l’intégralité de ce qu’a filmé une caméra Sony 700 en XDCAM HD 1080 50i placée à la tête d’un train, dans un voyage entre Bergen à l’ouest du pays et la capitale Oslo.
Des sociétés comme Samsung ou JVC sont visées par une plainte du Software Freedom Law Center pour n’avoir pas respecté le contenu de la licence GPL version 2 du logiciel BusyBox.
[…] Projet à l’initiative de Framasoft, cette biographie autorisée, revue et enrichie par lui- même, donne un éclairage nouveau sur ce personnage intègre aux allures de prophète. Une référence indispensable pour qui veut comprendre l’origine et les évolutions de cette lame de fond qu’est le logiciel libre.
Guide des projets de matériels sous licences libres en 2009 […] First up - What is open source hardware? These are projects in which the creators have decided to completely publish all the source, schematics, firmware, software, bill of materials, parts list, drawings and “board” files to recreate the hardware - they also allow any use, including commercial. Similar to open source software like Linux, but this hardware centric.
Chris DiBona, le responsable du programme Open Source chez Google, a livré les résultats d’une étude intéressante: le logiciel en Open Source sur Internet, c’est actuellement 2.5 milliards de lignes de code organisées en 30 millions de fichiers.
[…] Jamais cependant Elinor Ostrom ne défend dans ses travaux la suppression de toute propriété, qui serait une hérésie économique. Elle met en avant une sorte de co-gestion au bénéfice du plus grand nombre. En somme, elle défend la co-propriété des biens communs lorsqu’ils peuvent bénéficier au plus grand nombre, mais prévient qu’une telle co-propriété a besoin pour être efficace de règlements de co-propriétaires qui soient respectés. Ce qui est le rôle des licences libres de type Creative Commons ou GPL, que les tribunaux font désormais respecter.
Des licences libres au cœur d’un procès pour violation de droit d’auteur, ce n’est pas si courant. La cour d’appel de Paris a pourtant eu à traiter un dossier de ce genre et a condamné le 16 septembre 2009 une société spécialisée dans les outils multimédias pour la formation. Celle-ci n’avait pas respecté les termes de la licence GNU GPL. […] « Edu4 a fait trois erreurs, détaille Loïc Dachary, porte-parole français de la Free Software Foundation, consultée lors du procès en tant que partie sachante.
Proposer un nouveau mécanisme de financement des créateurs : c’était le but d’artistes, de membres d’associations soutenant le logiciel libre et ses déclinaisons artistiques, et d’acteurs d’Internet, réunis mardi 8 septembre à la mairie du 3e arrondissement de Paris. Clef de voûte de leurs proposition, une Société d’acceptation et de répartition des dons (SARD), dont le but est de faciliter le don des internautes aux artistes, plutôt que réprimer le téléchargement illégal, a été fondée.
D’ailleurs, la philosophie de cette nouvelle activité s’inspire directement du monde du logiciel libre : la communauté des biohackeurs met en commun ses découvertes et les protègent avec des licences libres, ce qui permet à quiconque de les utiliser à condition de publier son propre travail sous la même licence.
[…] Pour qui s’intéresse au développement d’Internet et au logiciel libre, Dachary est loin d’être un inconnu. Initiateur dès le début des années 1990 de la branche française de la Free Software Foundation (l’une des principales associations assurant la promotion du logiciel libre dans le monde), Dachary est l’un des pionniers de l’Internet français. Informaticien, conférencier et ardent défenseur de la “culture du libre”, on lui doit notamment la création de Ecila, l’un des tous premiers moteurs de recherche francophone (1995-2002) et le développement d’une pléthore de programmes, librairies et autres morceaux de code, tous mis librement à disposition de la communauté informatique mondiale.
Cet enjeu a été [ndlr : défendre les libertés individuelles], depuis longtemps, parfaitement assimilé par le mouvement du logiciel libre : les réseaux et appareils électroniques (lesquels seront tous à terme connectés aux réseaux) doivent être ouverts et libres car c’est la seule façon d’en assurer le contrôle par les citoyens. Cette liberté doit s’exercer par un contrôle possible de l’architecture même des réseaux et un contrôle effectif, par chaque citoyen, de ses appareils électroniques
Lors de la convention OSCON, Microsoft a annoncé ouvrir à Linux le code de plusieurs pilotes. Selon le développeur Stephen Hemminger, cette annonce cherche à masquer le fait que l’éditeur violerait la licence GPL en utilisant du code Open source avec son code propriétaire. Et si la décision de Microsoft de mettre à disposition de la communauté Open Source le code de différents pilotes tenait plus à la crainte de l’éditeur d’être poursuivi pour violation de la licence GPL qu’à sa volonté d’ouverture ?
Le monde du logiciel libre se réunit chaque année lors des Rencontres mondiales du logiciel libre (RMLL). Organisées en 2008 par l’association Landinux , elles ont attiré plus de quatre mille personnes à Mont-de-Marsan, dans les Landes. “Suite à cet événement, j’ai souhaité donner un petit coup de pouce à l’association Landinux et je l’ai vivement encouragé à proposer au Conseil général des Landes une action à destination du grand public, qui sortirait des limites administratives du département”, explique Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes.
Pour inaugurer la journée grand public des Rencontres mondiales du logiciel libre (RMLL) 2009, hier à Nantes, Richard Stallman a donné une conférence suivie par un bon demi-millier de personnes. L’occasion de rappeler les principes des logiciels libres, de jeter un coup de griffe à Sarkozy et Hadopi, et quelques gouttes d’acide à Linus Torvalds et aux tenants de l’“open source”.
Le débat avait été lancé en février 2004 par IBM. Dans une lettre ouverte à Sun, Big Blue invitait ce dernier à ouvrir le code source de Java, en se disant prêt à l’accompagner dans la démarche. Raison invoquée par le groupe : une telle stratégie contribuerait à dynamiser les processus de développement de la communauté Java, et indirectement à accélérer la standardisation de la plate-forme J2EE (Java 2 Enterprise Edition).